Le sens du social

Cette fois-ci, c’était au tour de Clara de recevoir une aide. Un coup de pouce bienvenu pour cette étudiante. Inscrite en deuxième année à l’école de service social de la Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France (Cramif), Clara Gallouet, 21 ans, a, grâce au pécule alloué par la Ville, bouclé son budget pour l’achat d’un ordinateur et d’une imprimante.
« Lors de ma première année à l’école, on a étudié en partie à distance. Cette période a été compliquée car je n’avais pas le matériel adéquat », précise la jeune femme, tremblaysienne depuis maintenant deux ans. Originaire de Bretagne, plus précisément de Rennes, elle s’est installée en Île-de-France pour ses études. Elle compte exercer le métier d’assistante sociale, pour aider et accompagner tous types de publics.
Cette ambition a été confortée par la crise sanitaire et les difficultés sociales induites par la pandémie. « Dans des périodes comme celles-là, on s’aperçoit qu’il n’y a pas assez de personnel dans le domaine médical et social. Certains professionnels du social étaient par ailleurs en télétravail et ne pouvaient plus voir les personnes qu’ils suivaient, constate-t-elle. Cette crise a encore plus creusé les inégalités, nous disent les étudiants et les assistantes sociales. Cela me motive pour exercer ce métier et accompagner les personnes en difficulté. »
Initialement prévu pour durer trois ans, son séjour en région parisienne pourrait se prolonger une fois le diplôme obtenu. « Je ne sais pas encore si je vais rester en Île-de-France ou retourner en Bretagne. Je vais voir. La ville de Tremblay me plaît ; pourquoi pas rester et exercer ici ? Le 93 est un département où il y a du travail dans mon secteur. »
Auteur : Aurélie Bourillon
Témoignage issu du grand angle : Une jeunesse pleine de ressources